La Clinique Iris Saint-Priest ouvre le 1er programme d’éducation thérapeutique en Rhône-Alpes pour les patients victimes d’AVC et présentant une hypertension artérielle
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Mercredi 19 avril 2017
La Clinique IRIS Saint-Priest, établissement de référence pour la rééducation du système nerveux, propose depuis le 17 mars dernier, un programme d’éducation thérapeutique pour les patients victimes d’Accident Vasculaire Cérébral* (AVC) et présentant une hypertension artérielle.
Ce programme, reconnu par l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, vise d’une part à aider les patients à mieux vivre au quotidien avec leur pathologie et leurs séquelles et d’autre part, à diminuer le risque de récidive.
C’est pourquoi, la clinique IRIS à Saint-Priest renforce son offre d’éducation thérapeutique en intégrant un nouveau programme pour les patients victimes d’AVC et présentant une hypertension artérielle. Le programme peut accueillir jusqu’à 80 patients par année.
Un programme en 2 étapes
Tout d’abord, chaque patient est reçu individuellement pour la réalisation d’un diagnostic éducatif. Au cours de cet échange, il peut aborder sa maladie et ses traitements, poser les questions qui le préoccupent et évoquer les répercussions de sa maladie sur sa vie familiale et ses activités socio-professionnelles. A l’issue de cet entretien un ciblage des priorités et des besoins est réalisé par une équipe médicale et paramédicale formée à l’éducation thérapeutique.
Ensuite, les patients intègrent, selon leurs besoins, des ateliers collectifs parmi 5 thématiques :
- la connaissance des traitements ;
- la connaissance des facteurs de risques ;
- l’apprentissage de l’auto-mesure de la tension artérielle ;
- la connaissance sur l’équilibre alimentaire ;
- les réflexes à avoir et l’intérêt de l’activité physique.
L’équipe du programme d’éducation thérapeutique s’assure de l’acquisition des connaissances par l’évaluation des patients en amont et en aval de chaque formation.
* En 2015, près de 150 000 personnes ont été hospitalisées pour une maladie cérébrovasculaire – soit une toutes les 4 minutes. L’AVC a causé près de 29 000 décès en 2010. Àce titre, il représente la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 2ème chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. Il est aussi la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte – soit 550 000 personnes vivant avec des séquelles.