En France, 57 000 personnes vivent grâce à une greffe de rein, de poumon, de cœur, etc. Et chaque année ce sont des milliers de patients qui attendent un organe. Dans le contexte des changements législatifs sur les modalités de refus de prélèvement, entrés en vigueur début 2017, et à l’occasion de la journée nationale du don d’organes le 22 juin prochain, l’Hôpital privé Clairval, établissement du groupe Ramsay Générale de Santé, propose au grand public de venir s’informer sur le sujet. Un stand d’informations et de documentation se tiendra dans le hall d’accueil de l’hôpital les 21 et 22 juin. Depuis 2013, l’
Hôpital privé Clairval à Marseille fait partie des établissements autorisés à pratiquer les prélèvements d’organes et de tissus sur son site. L’autorisation de prélèvements d’organes délivrée par l’agence régionale de santé, valable 5 ans, a été renouvelée en janvier dernier pour une nouvelle période de 5 ans. L’Hôpital privé Clairval est l’un des 2 établissements autorisés à pratiquer le prélèvement d’organe à Marseille et des 2 seuls établissements privés autorisés en France.
L’unité de don d’organes de l’établissement, grâce à l’étroite collaboration avec l’
Agence de la biomédecine, a permis à 57 personnes d’accéder à la greffe sur les 5 dernières années.
L’équipe de coordination du service est composée de deux médecins et d’infirmières coordinatrices qui travaillent étroitement avec les services de réanimation et le bloc opératoire. Réunies au même étage, les équipes favorisent le lien et l’accompagnement des familles de donneurs dans le processus du don d’organes, du prélèvement à la greffe.
Une action d’information et de sensibilisation du grand public
À l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don le 22 juin, l’Hôpital privé Clairval ouvre ses portes au public pour les informer sur le prélèvement d’organes et sur la législation associée. Une coordinatrice répondra aux questions du public et des professionnels de 10h à 16h, en relayant le message de l’agence de la biomédecine « on est tous donneurs. ». Un moment d’échange pour faire le point sur des tabous, des idées reçues, des peurs…
En France, le don d’organes et de tissus est régi par des lois relatives au « respect du corps humain » qui reposent sur le consentement présumé, la gratuité et l’anonymat.
Depuis le 1er janvier 2017, un nouveau décret précise les modalités de refus. L’opposition au prélèvement d'organes doit être inscrit sur le registre national des refus. A défaut, le refus doit être exprimé de façon explicite à un tiers qui pourra en attester auprès de l’équipe médicale ou par écrit dans un document daté et signé.
En résumé, tout individu est présumé donneur d’organes en l’absence de l’expression du refus formulé de manière claire et précise.